Me voila parti une nouvelle fois à l'aventure dans le monde designé par Akira Toriyama avec un héros sans nom, des amis à rencontrer en chemin, une terre à sauver d'un terrible démon et un dragon symbole de sagesse: Dragon Quest VI est venu rejoindre dans ma ludothèque les trois autres opus DS de la saga pour mon plus grand plaisir.
On a affaire ici à un RPG à l'ancienne que les vieux baroudeurs apprécieront de prendre en mains en ces temps délicats pour le genre. Le moteur des épisodes 4 et 5 sur le même support est réutilisé - agréable et conforme au dessinateur - et l'intrigue y est un peu plus complexe que précédemment avec ici, et après les aventures éparses et le multi-générationnel, une histoire de voyage entre deux mondes; le réel et celui des rêves. On pourra donc après quelques heures de jeu voyager de l'un à l'autre et tout faire pour démêler les noeuds d'un scénario tortueux dont le but est bien évidemment de vaincre le gros méchant pas beau avide de pouvoir, pour un titre qui clôt une fantastique trilogie zénithienne.
Le soft est une nouvelle fois développé par Arte Piazza (DQ7 sur PS1, 4, 5 et donc 6 sur DS) qui s'y connait vraiment en termes d'immersion et d'héroïsme. L'histoire ne cesse de nous attirer à elle, les combats sont plutôt bien dosés (tour-par-tour classique faisant face aux ennemis), la quête du roi des médailles et le casino sont toujours présents et on y trouve même un mini-jeu de curling bien sympatoche utilisant le stylet. En gros, ce jeu est un classique, de l'or en barre qui se conserve sans vieillir et qui se transmettra à nos enfants - n'oublions d'ailleurs pas que l'original date de 1995 sur Super Famicom et n'était alors jamais sorti du Japon. Et présentement, l'un des derniers gros hits de la Nintendo DS.